Chômage

Je traverse la ville dont je n’attends plus rien Au milieu d’êtres humains toujours renouvelés Je le connais par coeur, ce métro aérien; Il s’écoule des jours sans que je puisse parler. Oh! ces après-midi, revenant du chômage Repensant au loyer, méditation morose On a beau ne pas vivre, on prend quand  même de l’âge…