Le Pavillon d’Or
J’eus beau rester quelque temps immobile : le vent glacé qui m’assaillait me dérobait toute pensée. Je repris la marche face au vent. A ces maigres terres se succédaient des terres stériles et pierreuses; l’herbe y était à demi séchée; seule verdure : des herbes folles pareilles à de la mousse, plaquant au sol leurs…