Pas si seul
nuit de solitudeune compagne quand même –mon amie la lune Etienne Fritz
nuit de solitudeune compagne quand même –mon amie la lune Etienne Fritz
Aujourd’hui tu es parti En voyage au bout d’un mondeTu as pris ta chanceD’une petite vacance Entre douze et seizeAprès avoir descendu La célèbre avenueOù les canes ont laissé placeA des snacks multicoloresTu es arrivé sur le Port Quand des gabians obèsesSe filaient pour engloutirLes reste de poissonsPréparés par les pêcheursSous l’ombrière en miroirDansaient têtes…
Je vis dans une attente perpétuelle. Tu viens et le temps glisse comme dans un rêve. C’est quand tu t’en vas que je prends vraiment conscience de ta présence. Et alors il est trop tard. Henry Miller et Anaïs NinCorrespondance passionnée 1932-1953 Stock. 1989
De la ville. Et des lieux, solidaires. Des fugees. Comme s’appelaient certains jeunes, entre eux, fugees. En hommage peut-être, à Lauryn, Wyclef, et Pras. Fugees. Hip-hop. Résistance. Résilience. Espérance. RAP (Réapprendre à parler), c’était bien de cela qu’il s’agissait, aussi. Réapprendre à parler. Pour se défaire de l’orage. Dire, être. Au monde. Présent à soi…
La montagne montre encore des mouvements qu’elle a subis il y a tellement longtemps.Tu vas pour cela auprès d’elle, afin de retrouver, et sans risque à présent, la grandeur de ses gestes d’autrefois et l’allure extraordinaire qu’elle devait avoir lorsqu’elle s’arrêta dans un dernier soulèvement.Cependant si énorme que soit la masse pierreuse, des vapeurs même…
Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont dits Et nul n’y perd et nul n’y gagne Les sentiments à la dérive Et l’effort le plus quotidien Le vague souvenir des songes L’avenir en butte à demain Les mots coincés dans un enfer De…
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble…
Nôtre mer, qui n’êtes pas aux cieux Qui embrasse les rives De l’île et du monde Béni soit ton sel Bénies soient tes profondeurs Accueille sur les vagues Les pêcheurs sortis dans la nuit Leurs filets parmi les créatures Qu’ils reviennent au matin Avec les naufragés sauvés. . Erri de Luca Ce qui me semble…
I Nous sommes au tout début, vois-tu. Comme avant toute chose. Avec Mille et un rêves derrière nous et sans acte. Rainer Maria Rilke Notes sur la mélodie des choses. 1898