l’homme de cuivre
Tous les matins, j’allais dessiner dans la montagne. Je partais seul, à l’heure tendre et forte où le jour sort ds brumes. J’aimais cette heure-là. Je me sentais, dans la lumière triomphante et pourtant encore embarrassée des timidités de l’aube, comme à la naissance du monde. Mes rencontres étaient rares. Je ne croisais guère, de…