Ton corps chante son assurance
Tout vouloir tout pouvoir à jamais
Ton espoir calme était un trésor fabuleux
Ta fièvre lente armait un soleil bienveillant
Son cortège de flammes tendres
Et d’oiseaux adroits agiles légers
Le jour n’est pas vide tes mains
N’étaient pas vides
Paul Eluard
Le livre ouvert (1938-1944)
Poésie/Gallimard.1947









