« Il n’y a qu’un même rêve de mise en forme des bruits, d’extraction du beau hors du chaos.
Il n’y a la ni progrès ni régression, mais quelque chose comme un sens, une tension à l’avant-garde de tout changement dans l’ordre social.
Une quatrième période a commencé à partir du début du XX° siècle, faite de musiques répétitives, fondues dans le creuset de la musique noire américaine, appuyées par une formidable demande de la jeunesse mondiale et sur une nouvelle organisation économique qu’ont rendu possible l’enregistrement et la diffusion –matérielle puis immatérielle- de la musique.
Les multiples formes qu’elle prend aujourd’hui laissent deviner, pour le XXI° siècle, l’avènement d’une mondialisation métissée, d’une société du signe où toute angoisse s’oubliera dans le divertissement, où toute information, toute relation humaine, tout rapport social se noueront dans l’argent. En même temps qu’elle laisse espérer une possibilité d’y échapper par une économie de la gratuité et de la fraternité. »
« Bruits ». Jacques Attali. Ed Fayard-PUF Nouvelle édition 2001
Robert Hood . « Hate transmissions ». Detroit USA.2012