L’air était carnaval
L’air était carnaval, saisissement pur. J’ai ouvert la porte grillagée et je suis sortie. J’ai senti l’herbe crépiter sous mes pieds. Je sentais la vie -un charbon ardent jeté sur un cœur de foin. Je me suis couvert la tête. Je me serais volontiers couvert les bras, le visage. Sans bouger j’ai regardé les enfants…

