L’été
Despotique, pesant, incolore, l’Été, Comme un roi fainéant présidant un supplice, S’étire par l’ardeur blanche du ciel complice Et bâille. L’homme dort loin du travail quitté. L’alouette, au matin, lasse n’a pas chanté. Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse. Où ride cet azur implacablement lisse Où le silence bout dans l’immobilité. L’âpre…