Anse de Maldormé

In Mémor’Yann,

Malmousque pour cimetière
Pas une terre qui renferme
Mais un rivage, pont d’envol
Envolée de nos pensées
.
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Du mistral et tes cendres
Des larmes avec
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Infini et si beau, ce recueil ouvert
Au vaste ciel
Aux profondeurs de la mer
Et à ce vide
– à l’intérieur
.
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Pas de croix, ni croissant,
Ou étoile – combien de branches
Du gravier et des marbres, pour meubler
Des fleurs pourrissables ?
.
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Pour qui ? l’éternité ?
Les yeux des autres me diraient
Quoi ? Ma respectuosité ?
Ma dignitude ?
.
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Musique en moi
Ensemble et souvenir
Puissante mais dissonante – un peu
Rien de joli, que du beau
.
.
Avec de la dérision,
Et l’humour indispensable
Vital pour la suite,
Nous autres, ici présents
.
Marseille, 1er novembre 2016

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