In Mémor’Yann,
Malmousque pour cimetièrePas une terre qui renfermeMais un rivage, pont d’envolEnvolée de nos pensées..Du mistral et tes cendres
Des larmes avec..Infini et si beau, ce recueil ouvertAu vaste cielAux profondeurs de la merEt à ce vide
– à l’intérieur..Pas de croix, ni croissant,Ou étoile – combien de branchesDu gravier et des marbres, pour meublerDes fleurs pourrissables ?..Pour qui ? l’éternité ?Les yeux des autres me diraientQuoi ? Ma respectuosité ?Ma dignitude ?..Musique en moiEnsemble et souvenirPuissante mais dissonante – un peuRien de joli, que du beau..Avec de la dérision,Et l’humour indispensableVital pour la suite,Nous autres, ici présents
.Marseille, 1er novembre 2016









