La polissure du ciel

La polissure du ciel…
et une ruade l’éconduit dans l’infini
Un agneau nuage malœille le ciel
et le silence empile.

Les affections mortes chantent,
les souvenirs desséchés chantent,
et je ne sais où en moi,
quand la vie n’est plus vide.

Mais la pluie tombée brille
et la poule dans l’ombre s’ébroue.
La vie reprend ? J’attaque la plume
et j’écris comme à dix ans.

Pier Paolo Pasolini
Feuilles de langues romanes
Forcé
Ypfilan éditeur. 2023

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