Je ne sais pas pourquoi
mais Port-Elisabeth
toujours me fait penser
à une escale heureuse avec
un avenir d’écume et le sel
de jours blancs.
Des dimanches profonds comme un vin dans l’amphore
et les chiens du printemps
aux aguets vers la digue
où, petit, je marchais,
accompagnant mon père,
au milieu du ressac,
sur les rochers du soir inondés par la mer,
ton miel rouge, ô soleil,
et ce vent tiède et noir qui remuait les palmes,
comme fera plus tard
mon lourd désir de toi.
Georges Haldas
Poésie complète
Jours immobiles / Port-Elisabeth
Editions l’Age d’Homme. 2000
superbe
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