fraîche, froide même, nuit d’automne
tranquille, oisif, un vieillard
je vais me coucher tard, la lampe est déjà éteinte
je m’endors paisiblement, au son de la pluie
plus que des cendres dans la bouillotte, chaleur de toute la nuit
on vient ajouter de l’encens, réchauffer ma couverture
éclaircie à l’aube, il fait froid, je ne me lève pas
les feuilles givrées jonchent le perron, rouges
Po Chu Yi
Tao poétique. vrais poèmes du vide parfait
Ed Moudarren
