Peu importent les rimes. Rarement
il est deux arbres semblables, l’un auprès de l’autre.
Je pense et j’écris ainsi que les fleurs ont une couleur
mais avec moins de perfection dans ma façon de m’exprimer
parce qu’il me manque la simplicité divine
d’être en entier l’extérieur de moi-même et rien de plus.
Je regarde et je m’émeus.
Je m’émeus ainsi que l’eau coule lorsque le sol est en pente,
et ma poésie est naturelle comme le lever du vent
Fernando Pessoa
POÈMES PAÏENS
Alberto Caeiro – Le gardeur de troupeaux
Ed. Christian Bourgeois
Vallouise, 27 Octobre 2016
Chemin de la Pinée